Bilan 2016 et prévisions pour 2017 par Trevor Leggett, président de Leggett Immobilier
Paris, France (PRWEB) 20 Janvier 2017 -- 2016 a été sans conteste une bonne année pour le marché français. Celui-ci est bel et bien orienté à la hausse avec un nombre total de ventes en augmentation de 15% sur les 12 derniers mois pour atteindre les 839 000. Il s’agit du volume de ventes le plus élevé depuis l’impact de la crise financière de 2008. Les Notaires de France assurent que les acquéreurs ont pressenti la fin de la baisse des prix et bénéficié de taux d’intérêt historiquement bas pour tirer le meilleur profit de ce « moment opportun ». Ils estiment que les prix ont augmenté d’environ 0,5 % en 2016 et établissent leurs prévisions à + 2 % environ pour les appartements, et à + 2,7 % pour les maisons en 2017.
Bien sûr, cela est une photographie nationale et l’offre et la demande varient en fonction des régions. Certains « hotspots » ont vu leurs prix augmenter jusqu'à 6% (Bordeaux, Nantes, Toulouse, etc.). Dans l'ensemble, Leggett Immobilier a connu cette année une légère augmentation des ventes par rapport à 2015 (qui était déjà une année record !) .
Les acquéreurs britanniques
Il ne faut pas se fier à certains gros titres dramatiques concernant l’effet « Brexit ». Les demandes venues du Royaume-Uni ont été plus fortes que jamais chez Leggett Immobilier au cours des six premiers mois de l'année. Depuis le 23 juin, l'agence a constaté une diminution des demandes de 19%, mais en parallèle, elle remarque une augmentation du « sérieux » de ces clients potentiels. Les ventes aux acquéreurs britanniques ont légèrement baissé durant la seconde moitié de l'année, mais pas de façon significative. Les acheteurs britanniques considèrent encore le prix des biens français extraordinairement attrayant. En réalité, les fluctuations de la monnaie semblent avoir plus d'impact sur les ventes que les conditions économiques ou politiques. Leggett Immobilier a noté un changement dans le profil des acheteurs avec un plus grand nombre de personnes à la recherche d’une maison de vacances et une diminution du nombre de retraités.
Les autres acheteurs internationaux
La combinaison des prix bas et des conditions de financement avantageuses a conduit à une augmentation des ventes aux autres acheteurs internationaux. Les ventes aux Américains, aux Australiens et en particulier aux Scandinaves ont augmentées. Ils investissent aussi plus d’argent : BNP Paribas rapporte que les acquéreurs suédois et norvégiens ont respectivement dépensé en moyenne 513 000 € et 509 000 € (442 000 € dépensés par les Russes et 262 000 € par les Britanniques).
Perspectives 2017
Il faudrait une boule de cristal pour savoir comment les prix vont évoluer. L’élection présidentielle française aura lieu en Avril. Elle sera précédée d’élections en Allemagne et aux Pays-Bas. Quels que soient les résultats, l'on peut prévoir que le marché immobilier français continuera toutefois de croître - tant en nombre de ventes qu’en prix moyen par maison. Les Notaires de France anticipent des hausses de 2,3% et cela semble être une prédiction raisonnable. Le seul inconvénient reste que la France est composée de milliers de micromarchés. Certaines zones rurales connaissent encore une faible demande et leurs prix stagnent. Il est à noter que les acheteurs sont toujours à la recherche d’un prix avantageux et que les vendeurs doivent toujours estimer leur maison au juste prix pour faire une vente. Voilà deux principes qui ne changeront pas.
Le marché français
Le marché intérieur est de retour avec éclat. S'il y a eu 839.000 ventes en 2016, on peut penser qu'il y en aura plus de 850 000 en 2017, un plafond qui n'a jamais été atteint depuis une trentaine d'années. En ce début d’année, Leggett Immobilier enregistre une forte hausse des demandes de biens destinés à la location. Alors que les taux négatifs plombent les rendements et que les obligations stagnent au plus bas, l’immobilier s’avère l’un des rares investissements susceptibles de dégager une bonne rentabilité. La vigueur du marché français va probablement attirer d'autres acheteurs de la zone euro (Belgique, Italie, Allemagne, Pays-Bas et Irlande) et, bien sûr, la qualité de vie française continuera de séduire les acheteurs du Royaume-Uni et des pays francophones.
Les « points chauds »
Ce sont les villes et les villages ruraux où les prix sont toujours bas et où il existe encore un grand choix de grandes maisons. Bretagne, Normandie, Poitou Charentes et Languedoc Roussillon ont connu la plus forte augmentation des acquisitions l'an dernier mais si l'on doit choisir une zone promise à un fort développement en 2017, ce sont les villes et les villages autour de Bordeaux qui doivent retenir l'attention. La ville est actuellement au classement des meilleures villes du monde « à visiter » et « où travailler »… et avec le TGV qui la mettra prochainement à 2 heures de Paris… Tous les espoirs lui sont permis.
Karine Charriaud, SARL Leggett Immobilier, http://www.leggett-immo.com/, +33 553605135, [email protected]
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